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Anne Hidalgo va bannir la voiture sur la moitié de la place de la Concorde après les Jeux olympiques

Un terrain de basket installé sur la place de la Concorde, à Paris, le 28 décembre 2023.

La moitié de la surface de la place de la Concorde à Paris « ne sera pas rendue aux automobilistes après les Jeux » olympiques (JO), a annoncé la maire Anne Hidalgo (Parti socialiste) dans un entretien à La Tribune Dimanche.

A six mois et demi des JO d’été, du 26 juillet au 11 août, la maire précise que la plus grande place de la capitale « sera offerte à la promenade depuis les Tuileries jusqu’à l’Obélisque » à l’issue des JO. « La circulation est plus fluide en fermant la moitié de la place », estime-t-elle, ajoutant que la « place accordée à la voiture dans ce lieu emblématique n’aura été qu’une parenthèse dans l’histoire ».

« La place de la Concorde, le Trocadéro et Iéna (…), avec le Champ-de-Mars, constituent 50 hectares d’espaces piétons et plantés pour la promenade », rappelle-t-elle, et « 60 kilomètres de pistes cyclables supplémentaires » seront mis en place « par rapport à ce qu’on aurait fait sans les Jeux ».

Des « contraintes » avant une « fête inoubliable »

La place de la Concorde accueillera les épreuves des sports dits urbains (BMX freestyle, breakdance, skateboard et basket à trois) des JO de Paris, ainsi que la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques (28 août au 8 septembre).

Ce lieu au mobilier et à la chaussée dégradés – critique récurrente adressée à la Mairie de Paris – avait déjà accueilli une fan zone pouvant compter jusqu’à 10 000 personnes autour de son célèbre obélisque pendant la Coupe du monde de rugby. Les fontaines de la place font l’objet de travaux de rénovation.

Sur les infrastructures, le réseau de pistes cyclables, l’accueil des épreuves sur les sites olympiques, ou encore celui des touristes, « je n’ai cessé de le dire : on est prêt », souligne encore Anne Hidalgo, redisant qu’il y a « d’autres sujets, comme celui des transports en commun, sur lesquels il y a encore du boulot ».

Pour les Parisiens, « bien sûr, il y aura des contraintes avec l’installation des sites olympiques, pour certains d’entre eux dès mars-avril », ajoute l’édile. Mais « les Jeux à Paris seront une fête inoubliable », assure-t-elle.

Le Monde avec AFP

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