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Rachida Dati confirme qu’elle sera candidate à la Mairie de Paris en 2026

Arrivée de la ministre de la culture, Rachida Dati, lors du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement Attal au palais de l’Elysée, à Paris, le 12 janvier 2024.

Rachida Dati ne perd jamais de temps. La nouvelle ministre de la culture et maire du VIIe arrondissement de la capitale a annoncé, mercredi 17 janvier, sur RTL, sa candidature à la Mairie de Paris en 2026. « Moi, je suis élue parisienne. Mon objectif, c’est Paris. Moi, j’ai une volonté, c’est de rassembler tous ceux qui veulent que ça change à Paris, je suis déterminée », a-t-elle déclaré avant de répondre par l’affirmative à la question de savoir si elle serait candidate : « C’est dans trois ans. Bien sûr, je l’ai toujours dit. »

Ce n’est pas une surprise, mais la nouvelle ministre, nommée au gouvernement il y a à peine une semaine, accélère son agenda personnel au lendemain d’une conférence de presse du président de la République à l’Elysée qui lui a été favorable, ce dernier ayant réaffirmé sa volonté de réviser le mode de scrutin de la loi électorale Paris-Lyon-Marseille (dite « PLM »). « La seule chose que je veux pour Paris, c’est qu’un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant à Paris qu’à Amiens, à Besançon, ou ailleurs, a affirmé Emmanuel Macron. Et donc que le gouvernement et le Parlement puissent décider d’une réforme en profondeur de la loi “Paris-Lyon-Marseille” pour revenir au droit commun. » Une modification qui pourrait favoriser la majorité présidentielle et la droite dans la capitale.

Rachida Dati « est dans l’état d’esprit de se présenter depuis longtemps, décrypte David Alphand, vice-président du groupe LR au Conseil de Paris, proche de Mme Dati. C’est moins une annonce qu’une confirmation de sa détermination. Et les propos bienveillants de Macron la confortent. »

Emmanuel Macron s’est, en effet, réjoui de la nomination de Rachida Dati, la seule ministre qu’il a citée nommément durant la conférence de presse, malgré sa mise en examen pour « corruption » : « Je me suis appuyé sur un changement des règles simple (…). Depuis dix ans dans notre pays, il n’y a plus d’instruction individuelle dans les dossiers. (…) Il n’y a pas de règle qui fait qu’un ministre mis en examen devrait quitter [le gouvernement]. » Il a défendu « son énergie, son talent, sa liberté, [parce qu’]elle ne se réduit pas à une appartenance politique, sont utiles à la culture, à ouvrir des portes, à mettre fin à cette France du ‘‘c’est pas fait pour moi’’ ».

« On n’a qu’une vie »

Une heure avant le début de l’intervention présidentielle à l’Elysée, Rachida Dati faisait son entrée en sa mairie du VIIe arrondissement pour présenter ses vœux à ses habitants et anticiper l’annonce de sa candidature officielle du lendemain. Dans les salons de la mairie, il y avait des petits fours et de la galette des rois pour un régiment, du champagne et beaucoup trop de monde coincé dans l’antichambre d’une salle des mariages littéralement bondée. Rachida Dati est arrivée sous les vivats avec le retard réglementaire d’une rockstar. « On ne vous voit pas Rachidaaaaa ! » « Je ne suis pas Adriana Karembeu. Pourtant, je suis debout sur l’estrade. Vous allez finir par me vexer ! » « Vous êtes venus pour la galette ? », a-t-elle blagué.

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