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Métro parisien : l'invisible surpollution

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Construit pour l’exposition universelle de 1900, le métro parisien est l’un des symboles de la capitale française. Chaque jour, plus de quatre millions de passagers s’y engouffrent, et pourtant peu savent que c’est l’endroit où l’on respire l’air le plus toxique de Paris.

De minuscules éléments en suspension dans l’air, les particules fines, en sont les principales responsables. Invisibles à l’œil nu, elles mesurent moins de 10 micromètres – elles sont donc plus minuscules encore qu’un grain de sable, plus fines que le diamètre d’un cheveu.

Une partie du problème vient du fait que l’air pollué de la surface pénètre dans le réseau souterrain. S’y ajoutent d’infimes particules métalliques issues de l’usure du matériel ferroviaire : les freins, mais aussi les frottements entre les roues et les rails. Tout cela dans un espace confiné et peu ventilé. D’après l’Agence nationale de sécurité sanitaire, les niveaux de particules toxiques dans le métro parisien sont au moins trois fois plus élevés qu’à l’extérieur.

Faute d’études sanitaires sur le sujet, il n’existe aucune norme européenne ou internationale concernant la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires. En revanche, il a été démontré que les particules fines présentes dans l’air peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires et être associées à de multiples problèmes de santé, tels que l’asthme et les maladies cardiovasculaires.

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