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Sur la crise agricole, Gabriel Attal promet "d'être au rendez-vous"


GOUVERNEMENT SOUS TENSION

Alors que la colère des agriculteurs ne retombe pas, le Premier ministre a prononcé mardi après-midi devant les députés son discours de politique générale. Gabriel Attal a appelé à « une exception agricole française » en énumérant plusieurs mesures destinées à leur faciliter la vie.

Le Premier ministre Gabriel Attal lors de son discours de politique générale, le 30 janvier 2024, à l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre Gabriel Attal lors de son discours de politique générale, le 30 janvier 2024, à l’Assemblée nationale. © Emmanuel Dunand, AFP

L’essentiel à retenir

  • Le Premier ministre Gabriel Attal a prononcé mardi après-midi son discours de politique générale à l’Assemblée nationale dans lequel de nombreuses annonces ont été faites, notamment sur l’agriculture : 100 inspecteurs de la DGCCRF supplémentaires ont commencé leurs contrôles sur le terrain, qui seront deux fois plus nombreux qu’avant ; dès février, 50 % du remboursement TICPE sera versé aux exploitants ; le 5 février, un guichet pour la prise en charge des frais vétérinaires concernant la MHE sera ouvert pour verser les premières indemnisations fin février avec un taux de prise en charge réévalué à 90 % ; d’ici le 15 mars, toutes les aides PAC seront versées sur les comptes bancaires des exploitants ; des moyens nouveaux avec un fonds d’urgence seront mis en place pour soutenir les viticulteurs.

  • Les agriculteurs ont entamé à l’aube leur deuxième jour de blocage d’axes stratégiques autour de Paris, déterminés à montrer qu’ils peuvent tenir plusieurs jours si les « nouvelles mesures » dévoilées dans la journée par le gouvernement déçoivent encore.

  • Un convoi de producteurs qui était reparti mardi matin à Limoges, en direction du marché d’intérêt national (MIN) de Rungis, a changé de parcours après avoir été bloqué sur l’A20 par les gendarmes, selon la Coordination rurale qui mène l’opération. Des blindés de la gendarmerie ont été déployés à Rungis mais le convoi a été ralenti à plusieurs centaines de kilomètres de la capitale au petit matin par des forces de l’ordre déployées sur les routes, provoquant la colère des agriculteurs interrogés par des médias embarqués avec les tracteurs.

  • Sur l’A1, l’A4, l’A6, l’A13…. les agriculteurs ont poursuivi les blocages sur les autoroutes à proximité de la capitale après avoir passé la nuit dans leur tracteur.

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