Deux militantes écologistes ont aspergé de soupe la vitre blindée protégeant « La Joconde » au Louvre dimanche matin, en justifiant leur action par leur volonté de promouvoir notamment « le droit à une alimentation saine et durable ».
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La scène a suscité la sidération des visiteurs du Louvre. Deux militantes écologistes ont aspergé de soupe la vitre blindée protégeant « La Joconde », dimanche 28 janvier au matin, en justifiant leur action par leur volonté de promouvoir notamment « le droit à une alimentation saine et durable ».
Le plus célèbre tableau du monde, présenté derrière une vitre de protection blindée depuis 2005, a déjà plusieurs fois été victime de vandalisme. En mai 2022, il avait par exemple été la cible d’une tarte à la crème.
🇫🇷 Deux militantes écologistes ont jeté de la soupe sur la vitre blindée protégeant « La Joconde » au Louvre, en justifiant leur action par leur volonté de promouvoir notamment « le droit à une alimentation saine et durable » #AFPTV ⤵️
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— Agence France-Presse (@afpfr) January 28, 2024
Le Louvre a activé une cellule de crise : la salle où se trouve « La Joconde » a été immédiatement évacuée et est en cours de nettoyage. L’action a été revendiquée par un collectif baptisé « riposte alimentaire », se présentant comme « une campagne de résistance civile française qui vise à impulser un changement radical de société sur le plan climatique et social ».
Dans un communiqué, il présente le jet de soupe sur « La Joconde » comme « le coup d’envoi (d’une) campagne de résistance civile, qui porte une demande claire, profitable à toutes et tous : la sécurité sociale de l’alimentation durable ».
Depuis plusieurs mois, une série d’opérations militantes a visé des œuvres dans plusieurs musées à travers le monde.
En octobre 2022, deux jeunes femmes portant des t-shirts estampillés « Just Stop Oil » avaient ainsi projeté le contenu de deux boîtes de soupe à la tomate sur le chef-d’œuvre de Van Gogh les « Tournesols » à la National Gallery à Londres, avant de se coller au mur en criant : « Qu’est-ce qui vaut le plus, l’art ou la vie ? »
Ce tableau était, lui aussi, protégé par une vitre.
Avec AFP