La Mairie de Paris a annoncé, mercredi 15 mai, « la levée du préavis de grève » de ses éboueurs, qui menaçait toute la période des Jeux olympiques (JO), après la conclusion d’un accord sur une « revalorisation du régime indemnitaire ».
« Hier, mardi, un accord a été trouvé afin de permettre la levée du préavis de grève qui courait sur six journées de mai – les 14, 15, 16, 22, 23 et 24 – puis du 1er juillet au 8 septembre », a annoncé dans un communiqué la mairie, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo.
« Une revalorisation du régime indemnitaire a été entérinée : 50 euros brut par mois à compter de juillet 2024 puis 30 euros brut par mois à compter de janvier 2025 », précise la Mairie, qui ajoute qu’un « cycle de discussion sur des sujets plus spécifiques a par ailleurs été ouvert ».
Primes pendant les JO
Le cadre des primes pour les agents mobilisés pendant les Jeux olympiques et paralympiques « reste de 600 euros à 1 900 euros en fonction du degré d’intensification de la charge de travail à l’occasion de la préparation, l’organisation et/ou la participation au déroulement » de l’événement.
La filière traitement des déchets, nettoiement, eau, égouts, assainissement (FTDNEEA) de la CGT, à l’initiative du préavis, réclamait une augmentation salariale de 400 euros par mois pour tous les personnels et une prime exceptionnelle de 1 900 euros pour tous les agents qui travailleront pendant les JO. La mairie salue « l’esprit de responsabilité et l’attachement partagé à la pleine réussite des Jeux olympiques et paralympiques ».
En mars 2023, la grève des éboueurs parisiens contre la réforme des retraites avait duré plus de trois semaines, entraînant un amoncellement des déchets dans les rues de la capitale, avec un pic à plus de 10 000 tonnes. Les images de tas de poubelles atteignant parfois plusieurs mètres de hauteur avaient fait le tour du monde.