« Cette Europe, telle que nous la connaissons, est en danger », prévient Gabriel Attal
Invité par Emmanuel Macron à s’engager « au maximum » dans cette campagne des européennes, le premier ministre est à Saint-Berthevin (Mayenne) pour soutenir la candidate du camp présidentiel, Valérie Hayer. Accompagné du ministre de la transition écologique, Christophe Béchu, et de Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l’enfance, de la jeunesse et des familles a salué « l’ancrage local » de Valérie Hayer, originaire de la Mayenne.
« Il y a mille raisons de voter Valérie Hayer. Prenez les principaux candidats, c[e sont] tous des hommes parisiens qui n’ont jamais été élu[s] loca[ux] sur leur nom. Et puis il y a Valérie Hayer, qui a été élue locale en Mayenne, qui connaît ce territoire et qui le représente à Bruxelles », a-t-il défendu.
Avant d’appeler son camp à la mobilisation à deux semaines et demie des élections prévues le 9 juin en répétant à plusieurs que « rien n’est joué » malgré des sondages qui placent Valérie Hayer derrière Jordan Bardella. « Rien est joué, c’est dans la dernière ligne droite que beaucoup de nos concitoyens vont se décider », espère-t-il. Pour Gabriel Attal, « dans cette élection, qui d’autre défend l’Europe sans se masquer ni s’excuser ? Personne. Qui d’autre peut influer le cours des choses ? Personne ».
Le premier ministre a ensuite défendu le bilan européen du camp présidentiel depuis sept ans. « Grâce à la France, en Europe, nous avons mis en place un plan de relance sans précédent qui a sauvé des millions d’emplois [durant la crise sanitaire]. Grâce à l’Europe, nous avons pris des sanctions sans précédent contre la Russie et nous avons fourni des armes à l’Ukraine », a-t-il défendu, rappelant aussi le « Green deal » qui a « donné des moyens sans précédent pour la transition écologique ».
Reprenant la formule d’Emmanuel Macron sur une « Europe mortelle », Gabriel Attal a lui aussi dramatisé les enjeux de ce scrutin en affirmant que « cette Europe, telle que nous la connaissons, est en danger ». « La Russie menace, et nous savons que nous ne pourrons pas compter éternellement sur le parapluie américain », a-t-il prévenu.