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A Lorient, Valérie Hayer rappelle les bienfaits de l’Union européenne, à quatre jours du scrutin

Au cours d’un meeting à Lorient ce mercredi soir, la tête de liste du camp présidentiel, Valérie Hayer, a tenté de faire un lien entre le Débarquement, dont les commémorations débutent demain, et la situation actuelle en Europe. « Ce 9 juin 1944 a marqué le premier jour du reste de la vie de l’Europe. (…) Et près la reddition du 8 mai 1945, la construction européenne pouvait enfin se mettre en branle, un mouvement irrépressible pour la liberté, pour l’union du “plus jamais ça” », a-t-elle déclaré, devant près de 300 personnes.

S’attachant à démontrer les bienfaits de l’Union européenne, Valérie Hayer a rappelé que « depuis quatre-vingts ans nous vivons un moment inédit dans l’histoire millénaire de notre continent : la trêve des armes, de divisions. La paix ». « Le plus bel exemple de cette paix, c’est le miracle franco-allemand moteur de la construction européenne, du plan de relance [pendant la crise sanitaire] », a-t-elle souligné depuis Lorient, où se trouvait notamment l’ancien ministre des affaires étrangères et de la défense Jean-Yves Le Drian.

Revenant ensuite à la situation actuelle, Mme Hayer a déploré que « cet édifice de paix [soit] menacé par des ingénieurs du chaos. Une menace d’autant plus vive depuis février 2022 » et l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « L’Ukraine peut perdre la guerre, ne l’acceptons pas. Pour leurs valeurs européennes, pour notre pays, ils ne peuvent pas perdre la guerre », a appuyé Mme Hayer. Avant de défendre le bilan d’Emmanuel Macron en Europe. Pour la présidente du groupe Renew au Parlement, « ce conflit a ouvert les yeux aux pays européens sur ce que nous portons depuis des mois : la nécessité de renforcer l’Europe de la défense ». Mais afin de sortir « d’une dépendance excessive du parapluie militaire des Etats-Unis », Valérie Hayer appelle à « investir, produire et innover », avec notamment la mise en place « d’un fonds de 100 milliards soutenir nos industries européennes de défense ».

Au cours de ce discours, elle a ensuite ciblé son principal adversaire tout au long de cette campagne, le Rassemblement national de Jordan Bardella. « Alors même qu’ils ont été complaisants à l’égard du régime de Vladimir Poutine, ils s’autoproclament patriotes, et déclarent que la menace de la Russie est multidimensionnelle. Quelle hypocrisie ! », a-t-elle attaqué. A quatre jours du scrutin, elle a rappelé le bilan du parti d’extrême droite au Parlement européen sur la question russe : « Jamais un vote en soutien de l’Ukraine, jamais un vote en sanction de la Russie, jamais un vote, sauf au moment de sa mort, de soutien à l’opposant Alexeï Navalny », dans une de ses ultimes tentatives d’égratigner la tête de liste d’extrême droite, qui continue de dominer les sondages.

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