Close

Paris veut limiter à 50 kilomètres à l’heure la vitesse sur le périphérique après les Jeux olympiques et paralympiques

Le périphérique au niveau de la Porte d’Orléans, à Paris, en mai 2020.

La vitesse sera limitée à 50 kilomètres à l’heure (km/h) à compter du 14 septembre 2024 sur le boulevard périphérique, a annoncé, mercredi 22 novembre, la maire de Paris, Anne Hidalgo, lors de la présentation du quatrième plan Climat de la Ville. Ce dernier prévoit également la sortie des énergies fossiles et la rénovation des bâtiments publics.

« Après les Jeux de Paris, dès le 14 septembre 2024, la vitesse sera limitée à 50 km/h sur le boulevard périphérique, contre 70 km/h aujourd’hui. Moins de pollution, environnementale et sonore, et plus de sécurité pour les usagers, autant de bonnes raisons de lever le pied ! Aujourd’hui, la vitesse médiane sur le périphérique est de 50 km/h la journée, de 30 à 45 km/h aux heures de pointe et de 60 km/h la nuit », affirme la municipalité dans un communiqué diffusé sur son site.

La maire de Paris a par ailleurs approuvé le report après les Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de la mise en place de son projet de zone à trafic limité (ZTL), qui prévoit d’interdire la circulation de transit dans le centre.

Lire le récit : Article réservé à nos abonnés Paris et la voiture, cinquante ans d’une lente rupture

Diminuer de 80 % par rapport à 2004 son empreinte carbone

La trajectoire d’émissions présentée par la Ville vise à ramener à zéro ses émissions directes de gaz à effet de serre à l’horizon 2050 et à diminuer de 80 %, par rapport à 2004, son empreinte carbone (comprenant les émissions indirectes), en prenant des mesures de compensation pour les 20 % restants. Un palier intermédiaire, en 2030, fixe l’objectif d’une réduction de moitié des émissions directes et de 40 % de l’empreinte carbone.

En 2021, dernière année dont les données sont disponibles – mais encore marquée par les mesures sanitaires, qui ont réduit l’activité –, l’empreinte carbone de la ville était de 18,4 millions de tonnes équivalent CO₂ (Mt CO₂ eq), selon la Mairie, en baisse de 35 % par rapport à 2004. Les émissions directes étaient de 4,7 Mt CO₂ eq, soit 36,5 % de moins qu’en 2004.

Parmi les mesures annoncées figure la sortie des énergies fossiles, principales responsables du réchauffement climatique. La Ville promet de ne plus avoir un seul véhicule municipal à moteur thermique d’ici à 2030 et de ne plus recourir aux énergies fossiles (gaz notamment) pour chauffer les équipements municipaux d’ici à 2040.

La Mairie s’engage également à avoir rénové, en 2050, l’ensemble de ses écoles et crèches, afin de diminuer leur consommation d’énergie et de les adapter à des températures caniculaires.

Paris, qui se prépare à affronter des étés avec des pics de température à 50 °C, mettra également en place un plan « Grand Chaud » pour les personnes sans domicile, sur le modèle des plans Grand Froid l’hiver ; et des « lieux refuges » végétalisés ou en sous-sol pour la population.

Cours en ligne, cours du soir, ateliers : développez vos compétences

Découvrir

La municipalité n’a pas présenté de chiffrage global de ce plan, affirmant simplement avoir investi 10 milliards d’euros depuis 2014 dans la transition climatique, et 1,75 milliard en 2023. Le plan Climat doit être définitivement adopté par le Conseil de Paris au printemps 2024.

Le Monde avec AFP

source

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 Comments
scroll to top